Fuite en avant ou politique de l’autruche ?

Les analystes financiers ne sont décidément pas au bout de leur peine. « L’indice de la peur » qui mesure la volatilité sur les marchés financiers – le VIX – leur a déjà donné du fil à retorde cette année. Son interprétation classique veut qu’une trop grande fébrilité de sa part soit annonciatrice d’un gros pépin, et c’est au contraire le calme plat sur les marchés dont il témoignait qui devenait à leurs yeux suspect.

La vie politique, la vraie

Le rendez-vous de rentrée entre Angela Merkel et Emmanuel Macron va leur donner l’occasion d’accorder a minima leurs violons sur les nombreux dossiers dont les solutions sont toujours en attente, afin de sauvegarder les apparences et que le prochain sommet de septembre ne ressemble pas au précédent. À défaut de promouvoir la relance de l’Union européenne, il leur appartient de la stabiliser face à l’adversité montant de tous côtés. Mais même cela n’est-il pas au-dessus de leurs forces ?

La Chine vue par le petit bout de son shadow banking

En Chine, une révolte de plus grandit via les réseaux sociaux. Venus des quatre coins du pays, des milliers d’épargnants ayant tout perdu ou presque dans la déconfiture des plate-formes de prêts entre particuliers qui ont fleuri ces derniers temps sont venus dans leur désarroi demander justice à Pékin cette semaine, leur dernier recours après avoir épuisé toutes les opportunités locales de se faire entendre.

Un cessez-le-feu durable ?

La mission de Jean-Claude Juncker à Washington a abouti à un cessez-le-feu dont ni la durée ni l’issue ne peuvent être prédites lorsqu’il faudra mettre en musique l’accord intervenu. Selon celui-ci, des négociations visant à progressivement supprimer les droits de douane, sauf pour les voitures, devraient être engagées et Donald Trump « réfléchirait » aux droits sur l’acier et l’aluminium qui sont déjà en vigueur, sans toutefois les supprimer.